Blog /
Le financement sans effet dilutif : qu’est-ce que c’est et pourquoi l’envisager?
Le financement sans effet dilutif : qu’est-ce que c’est et pourquoi l’envisager?
Principalement destiné aux PME et aux jeunes entreprises, le financement non dilutif est une option de financement alternative (et quelque peu nouvelle) qui offre une flexibilité et un contrôle accrus aux entreprises en croissance. Examinons de plus près certains types de financement non dilutif et les raisons pour lesquelles ils pourraient convenir à votre entreprise.
L’un des plus grands défis pour les jeunes entreprises est de trouver des capitaux. La création d’une entreprise peut coûter cher, et de nombreux entrepreneurs se retrouvent à dépendre de sources de financement traditionnelles comme les prêts bancaires pour financer leurs activités. Si ces sources peuvent offrir un afflux important de liquidités, elles comportent également le risque de diluer la propriété et le contrôle de l’entreprise.
Heureusement, il existe des options de financement sans effet dilutif pour les entreprises en démarrage qui n’exigent pas de renoncer à sa participation ou de contracter des dettes. Principalement destiné aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises en démarrage, le financement sans effet dilutif est une option de financement différente (et assez nouvelle) qui offre une flexibilité et un contrôle accrus aux entreprises en croissance. Ce terme désigne tout capital reçu par une entreprise qui n’exige pas du bénéficiaire qu’il renonce à une partie de sa participation à l’entreprise. Examinons de plus près certains types de financement non dilutif et les raisons pour lesquelles ils pourraient convenir à votre PME.
Subventions et bourses
Les subventions et les bourses constituent la forme la plus courante de financement non dilutif. Il existe de nombreuses organisations qui offrent des subventions spécialement conçues pour aider les entreprises en démarrage à prendre leur envol. Ces subventions se présentent sous toutes sortes de formats et de valeurs, allant de petits montants à des montants plus importants qui peuvent fournir suffisamment d’argent pour financer des projets ou des initiatives en entier. Par exemple, Google offre des subventions aux entreprises canadiennes dans le cadre de son programme Startup Accelerator. Le gouvernement canadien publie une liste exhaustive des subventions et des options de financement pour les entreprises de taille moyenne. Ce n’est que le début. Il existe des dizaines d’organismes publics et privés qui offrent des subventions et des bourses qui pourraient vous aider à financer votre entreprise en démarrage si vous êtes admissible. Cela vaut la peine de prendre le temps de rechercher les offres disponibles afin de ne pas passer à côté d’une belle occasion.
Investisseurs providentiels et incubateurs
Une autre source courante de financement non dilutif est l’investissement providentiel et les incubateurs ou programmes d’accélération dirigés par des sociétés de capital-risque (CR). Les investisseurs providentiels sont des personnes qui investissent leur propre argent dans des entreprises susceptibles, selon elles, de se développer. Ils peuvent offrir des conseils ou un mentorat en même temps que leur investissement, bien que ces investissements soient généralement assortis de plus de conditions que d’autres formes de financement non dilutif comme des subventions ou des campagnes de sociofinancement, car les investisseurs providentiels veulent généralement avoir plus de contrôle sur la façon dont leur argent est utilisé dans une entreprise que les autres types d’investisseurs. Les incubateurs et accélérateurs de capital-risque offrent des avantages similaires, mais peuvent dans certains cas exiger des entreprises qu’elles renoncent à une partie de leur participation en échange du financement et des ressources dont elles ont besoin, comme des bureaux, des mentors ou des relations. Cela peut rendre les sociétés de capital-risque moins attrayantes que les autres formes de financement non dilutif, bien qu’elles puissent offrir des avantages supplémentaires qui justifient l’abandon d’une partie de leur participation en échange (comme des relations avec des partenaires ou des clients potentiels). Selon la société de gestion de patrimoine Saratoga Investments, « les investisseurs providentiels exigent généralement un rendement de 25 % de la part des jeunes entreprises ayant un potentiel exceptionnel, tandis que les sociétés de capital-risque se concentrent généralement davantage sur les entreprises dont on pense qu’elles ont un potentiel de croissance à long terme. »
Sociofinancement
Le sociofinancement est rapidement devenu un moyen populaire pour les jeunes entreprises de lever des fonds sans renoncer à une participation à leur société. Grâce aux plateformes de sociofinancement comme Kickstarter et Indiegogo, les entreprises peuvent s’adresser directement aux investisseurs potentiels qui donnent de l’argent en échange de récompenses ou de produits de l’entreprise au lieu d’actions. Ce type de financement est particulièrement intéressant, car il permet aux entreprises de créer un réseau de clients fidèles tout en levant des fonds sans autre coût que celui de fournir des récompenses ou des produits en échange de dons. Il permet également aux entrepreneurs de tester leurs idées avant d’y investir trop de temps ou d’argent, car ils peuvent mesurer l’intérêt qu’elles suscitent en voyant le nombre de personnes qui contribuent à leurs campagnes. Le sociofinancement est une excellente option si vous avez une idée ou un produit qui trouve un écho auprès des clients, mais que vous n’avez pas encore accès aux formes traditionnelles de financement comme le capital-risque ou les prêts bancaires.
Financement basé sur les revenus
Bien que moins populaire que les options ci-dessus, le financement basé sur les revenus (RBF) est un autre outil de financement non dilutif dans lequel les investisseurs fournissent du capital en échange d’un pourcentage des revenus mensuels sur une base continue. En général, le partage des revenus ne se poursuit que jusqu’à ce que le montant du capital initial plus une prime convenue soit remboursé, généralement sur une période de 3 à 5 ans, en fonction de l’importance de l’investissement et du succès de la nouvelle entreprise.
Autres options de financement sans effet dilutif
Il existe d’autres accords de financement moins courants qui n’exigent pas qu’une entreprise transfère des parts, mais comme ils sont généralement moins accessibles aux petites entreprises, nous ne les aborderons pas en détail ici.
Parmi celles-ci, citons :
- Prêt à risque : uniquement disponible pour les entreprises financées par des fonds de capital-risque, le prêt à risque a été utilisé avec succès pendant les phases de démarrage d’entreprises extrêmement prospères comme Uber et AirBnb.
- Prêt à revenus récurrents annuels : similaire au prêt à risque, mais conçu pour donner une valeur à la base d’abonnement mensuel ou annuel d’une entreprise.
- Produits d’actions structurés : investissements prédéfinis qui comprennent un mélange d’actifs liés à des intérêts, provenant de titres, de matières premières ou d’un indice.
Les options de financement non dilutif, comme les subventions, les bourses, les campagnes de sociofinancement, les investissements providentiels et les incubateurs et accélérateurs de capital-risque, offrent aux propriétaires d’entreprise en démarrage un autre moyen d’obtenir des fonds sans avoir à céder de participation dans leur entreprise pour l’instant et qui pourrait s’avérer très utile par la suite. La recherche de différentes sources potentielles de financement aidera les entrepreneurs à trouver la solution la mieux adaptée à leurs besoins, tout en leur permettant de garder le contrôle de leur entreprise jusqu’à ce qu’ils soient prêts à accepter des investissements extérieurs, s’ils le souhaitent.
Pour en savoir plus sur les options de financement sans effet dilutif, inscrivez-vous à l’une de nos formations sur le financement présentées par notre partenaire Hockeystick.